Assalamu alaykum mes frères et sœurs !
Bon, je vais pas y aller par quatre chemins… Là, il est 22h30, je finis d’écrire cet article depuis mon salon à Villeurbanne, et franchement ? Cette journée m’a fait réfléchir. Toute la France qui manifeste, plus d’un million de personnes dans les rues selon la CGT, les transports bloqués, les écoles fermées… Et moi ? Tranquille chez moi, à regarder mes notifications de ventes qui s’enchaînent sur mon téléphone.
Je dis pas ça pour me la péter, wallah. Je dis ça parce que ça me rappelle pourquoi j’ai tout quitté il y a quinze ans pour me lancer dans ce délire d’internet. Pendant que mes anciens collègues stressent pour leur retraite et leur pouvoir d’achat, moi je dors sur mes deux oreilles. Alhamdulillah.
Cette grève, c’est le réveil qu’il nous fallait
Franchement, quand j’ai vu les images de Paris ce matin – place de la Bastille bondée, métros à l’arrêt, manifestants partout – ça m’a ramené quinze ans en arrière. Moi qui bossais dans une boîte de comm à Lyon, toujours en stress pour mes fins de mois.
Les chiffres donnent le tournis : 17% des profs en grève, 23% du personnel scolaire, des pharmacies fermées… Et le gouvernement qui veut faire 43 milliards d’économies ! Sérieux, qui peut vivre sereinement avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ?
Moi, ça fait des années que je vous le dis : compter uniquement sur son salaire, c’est du suicide financier. Et aujourd’hui, avec ce bordel national, j’espère que vous commencez à comprendre pourquoi je répète ça en boucle.
Le déclic qui a changé ma vie
Bon, je vais vous raconter un truc personnel. En 2008, pendant la crise financière, j’ai vu mon chef d’équipe – un mec génial, père de trois enfants – se faire virer du jour au lendemain. Trente ans de boîte, et pouf ! Viré par mail. Ça m’a foutu un coup, wallah.
Le soir même, je me suis dit : « Mohamed, faut que tu trouves autre chose. Tu peux pas dépendre d’un patron toute ta vie. » Et c’est là que j’ai commencé à explorer internet. Pas pour devenir millionnaire en trois mois comme ces charlatans sur YouTube, mais pour construire quelque chose de solide, de halal, qui me protège des crises.
Mes premières galères (et mes premières réussites) sur le web
Alors, je vais être cash avec vous. Au début, c’était la merde. Pardonnez-moi l’expression, mais c’est la vérité. J’ai perdu de l’argent, j’ai fait des erreurs, j’ai failli tout abandonner plusieurs fois.
Ma première tentative ? Un site de vente de tapis berbères. Eh ouais, très original ! J’ai investi 2000 euros de mes économies, j’ai vendu… trois tapis en six mois. Échec total. Mais j’ai appris des trucs importants : le référencement, la relation client, la logistique.
Ma deuxième tentative ? Un blog sur la cuisine halal. Là, ça a mieux marché. Pas de quoi quitter mon boulot, mais 300-400 euros par mois en pub et affiliation. C’était déjà ça.
Le tournant : quand j’ai trouvé ma niche
Le déclic, c’est quand j’ai réalisé que la communauté musulmane avait des besoins spécifiques pas toujours bien servis. Des parents qui cherchaient des livres islamiques pour leurs enfants, des entrepreneurs qui voulaient se lancer mais sans compromis religieux, des familles qui galéraient à trouver des vacances halal…
J’ai commencé à créer du contenu pour ces gens-là. Des guides, des comparatifs, des conseils. Et petit à petit, la confiance s’est installée. Les gens me recommandaient à leurs proches, mes revenus augmentaient, ma crédibilité aussi.
Comment je génère mes revenus aujourd’hui (détails concrets)
Bon, vous voulez du concret ? Allez, je vous montre mes cartes. Mes revenus actuels se répartissent comme ça :
40% formations et consulting : J’accompagne des frères et sœurs qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat halal. Mes formations rapportent entre 3000 et 8000 euros par mois selon les périodes.
30% affiliation éthique : Je recommande uniquement des produits que j’utilise vraiment. Livres, logiciels, formations… Jamais rien de haram, toujours testé avant. Ça me fait environ 2000-4000 euros par mois.
20% contenus et publicités : Mes chaînes YouTube, mon blog, mes réseaux sociaux. Les revenus pub plus les partenariats avec des marques halal. Entre 1500 et 3000 euros mensuels.
10% investissements : Cryptos conformes à la charia (après vérification auprès de savants), actions d’entreprises licites, immobilier… C’est variable mais ça monte.
Les erreurs à éviter absolument
Mes frères, je vais vous éviter les galères que j’ai vécues. Première erreur : vouloir tout faire en même temps. Moi au début, j’avais dix projets en parallèle. Résultat ? Rien qui marchait vraiment.
Deuxième erreur : négliger l’aspect religieux. J’ai failli me lancer dans des trucs limites financièrement. Heureusement, un frère m’a rappelé à l’ordre. Maintenant, avant chaque partenariat, je vérifie la conformité religieuse.
Troisième erreur : sous-estimer la sécurité. En 2019, on m’a piraté un site. J’ai perdu trois mois de revenus et des centaines d’heures de travail. Depuis, je suis parano niveau sécurité, mais au moins je dors tranquille.
Sécurité informatique : mes techniques de protection
Alors là, mes amis, c’est du sérieux. Parce que gagner de l’argent en ligne c’est bien, mais le protéger c’est encore mieux. Surtout avec tous ces hackers qui traînent.
Mes mots de passe : Tous différents, tous complexes, générés par Bitwarden. Oui, c’est chiant au début, mais maintenant c’est automatique. Et j’ai activé la double authentification partout où c’est possible.
Mes sauvegardes : Trois copies de tout. Cloud chiffré, disque dur externe que je planque chez mes parents, et serveur dédié. Si je perds une copie, j’en ai deux autres. Paranoïaque ? Peut-être. Tranquille ? Absolument.
Ma surveillance : Je checke mes comptes bancaires tous les matins avec mon café. Mes rapports de crédit tous les mois. Et j’ai des alertes sur mes domaines au cas où quelqu’un essaierait de les pirater.
Les arnaques spécifiques à notre communauté
Mes frères et sœurs, on a malheureusement des escrocs qui ciblent spécifiquement les musulmans. Des faux investissements « conformes à la charia », des formations bidons sur l’entrepreneuriat islamique, des sites de rencontres halal qui volent vos données…
Ma règle d’or : si c’est trop beau pour être vrai, c’est louche. Si quelqu’un vous promet de doubler votre argent en un mois avec du trading halal, fuyez ! Allah nous a donné un cerveau, utilisons-le.
Mes techniques pour dénicher les opportunités business
Bon, maintenant on rentre dans le vif du sujet. Comment je fais pour identifier les bonnes opportunités ? Après quinze ans, j’ai développé quelques techniques.
J’écoute les plaintes : Quand les gens se plaignent, ça révèle des besoins non satisfaits. Par exemple, plein de parents musulmans se plaignaient du manque de dessins animés éducatifs islamiques. Résultat ? Un de mes étudiants a créé une chaîne YouTube qui cartonne.
Je suis les tendances tech : L’IA, la blockchain, les NFT… J’étudie tout en me demandant : « Comment adapter ça à notre communauté de manière halal ? » Parfois ça donne des idées géniales.
Je teste avant d’investir : Jamais de gros investissement avant d’avoir validé l’idée. Je commence petit, je teste, j’ajuste, et j’investis plus si ça marche.
Mes outils indispensables du quotidien
Notion : Pour organiser tous mes projets. J’ai des templates que je partage avec mes étudiants.
Canva : Pour créer mes visuels rapidement. Même sans être designer, on peut faire des trucs propres.
ConvertKit : Pour mes newsletters. L’email marketing, c’est encore ce qui convertit le mieux.
Google Analytics : Pour comprendre d’où viennent mes visiteurs et ce qui les intéresse.
Stripe : Pour encaisser mes ventes en ligne. Simple, sécurisé, et ça marche avec tous les pays.
Témoignages de frères et sœurs qui ont réussi
Bon, assez parlé de moi. Laissez-moi vous raconter quelques success stories de gens que j’ai accompagnés. Ça vous prouvera que c’est possible pour tout le monde.
Aminata de Créteil : Elle était aide-soignante, épuisée par ses horaires de dingue. Elle a lancé une boutique en ligne de produits de beauté naturels et africains. Aujourd’hui elle fait 4000 euros par mois et a quitté l’hôpital. Son secret ? La persévérance et l’authenticité.
Youssef de Marseille : Développeur web au chômage, il a créé une plateforme pour aider les mosquées à gérer leurs activités. Maintenant il a quinze clients qui paient 200 euros par mois. Ça lui fait 3000 euros mensuels récurrents.
Khadija de Toulouse : Prof d’arabe, elle donnait des cours particuliers à 20 euros de l’heure. Elle a créé des formations en ligne à 197 euros pièce. Le mois dernier elle en a vendu 47. Vous calculez ?
Ces gens-là, ils étaient dans la même situation que vous il y a quelques années. La différence ? Ils ont osé se lancer.
Les secteurs porteurs que j’observe
L’éducation islamique en ligne : Cours d’arabe, mémorisation du Coran, fiqh… Les parents cherchent des solutions quality pour leurs enfants.
La finance éthique : Avec la montée de l’intérêt pour la finance islamique, il y a de la place pour des conseillers spécialisés.
Le e-commerce halal : Nourriture, vêtements, cosmétiques… Le marché est énorme et sous-exploité.
Les services aux entreprises musulmanes : Comptabilité conforme, conseil juridique, marketing éthique…
Plan d’action concret pour démarrer dès demain
Allez, fini les grandes théories. Si cette grève vous a ouvert les yeux comme moi il y a quinze ans, voici ce que vous devez faire concrètement.
Semaine 1 : Réflexion et choix
- Listez vos compétences actuelles
- Identifiez les besoins autour de vous
- Choisissez UNE idée et oubliez les autres pour l’instant
Semaine 2-3 : Validation
- Parlez de votre idée à 10 personnes minimum
- Créez un prototype simple (même sur papier)
- Demandez qui serait prêt à payer combien
Semaine 4 : Lancement minimal
- Créez votre offre la plus simple possible
- Vendez à votre entourage d’abord
- Encaissez vos premiers euros
Mois 2-3 : Optimisation
- Écoutez les retours clients
- Améliorez votre offre
- Automatisez ce qui peut l’être
Les erreurs de débutant à éviter
Ne pas commencer par peur : C’est la pire erreur. Vous attendez d’être « prêt » ? Vous ne le serez jamais. Lancez-vous imparfaitement plutôt que parfaitement jamais.
Viser trop grand dès le début : Oubliez Amazon et Google. Commencez par vendre à votre quartier, votre mosquée, votre réseau. Grandissez progressivement.
Négliger l’aspect religieux : Vérifiez toujours la conformité de vos activités. Consultez des savants si nécessaire. Votre akhira vaut plus que quelques euros.
Questions que vous vous posez sûrement
« Mohamed, est-ce que je peux vraiment réussir sans diplôme en informatique ? »
Wallah, mes meilleurs étudiants n’ont pas de diplôme technique ! Aminata était aide-soignante, Youssef avait arrêté ses études à 18 ans… Ce qui compte, c’est la motivation et la persévérance. Les compétences techniques, ça s’apprend.
« Combien il faut investir pour commencer ? »
Mes frères, j’ai commencé avec moins de 100 euros. Un nom de domaine (10€), un hébergement web (5€/mois), et de l’huile de coude. Avec 500 euros, vous pouvez déjà faire des choses sérieuses. Pas besoin de vous endetter.
« Et si ça marche pas ? »
Et si ça marche ? Sérieusement, vous préférez rester employé toute votre vie en espérant que votre patron soit gentil avec vous ? Au pire, vous perdez quelques centaines d’euros et vous apprenez des compétences. Au mieux, vous changez votre vie.
« C’est halal de gagner de l’argent sur internet ? »
Bien sûr que c’est halal ! Le Prophète (sallallahu alayhi wa salam) était commerçant. Ce qui compte, c’est COMMENT vous le gagnez. Pas de riba, pas de gharar, pas de produits haram. Respectez ces principes et vous êtes tranquilles.
« Comment je fais pour la sécurité informatique ? »
Commencez par les bases : antivirus à jour, mots de passe différents partout, sauvegardes régulières. Ensuite on voit plus complexe. Dans mes formations, j’ai tout un module là-dessus.
« Vous vendez du rêve ou c’est du concret ? »
Mes frères, regardez mes étudiants, leurs témoignages, leurs résultats. Je vends pas du rêve, je partage quinze ans d’expérience. Ça marche si vous bossez. Point.
« Pourquoi vous partagez vos secrets au lieu de garder ça pour vous ? »
Parce que le rizq d’Allah est infini. Plus il y a d’entrepreneurs musulmans qui réussissent, mieux c’est pour toute la communauté. Et puis, aider les autres, c’est ce qui donne du sens à ma réussite.
Conclusion : l’heure du choix a sonné
Mes chers frères et sœurs, je vais finir par où j’ai commencé. Aujourd’hui, pendant que plus d’un million de Français manifestaient pour défendre leur pouvoir d’achat, moi j’étais tranquille chez moi à développer mes projets.
Je dis pas ça pour me vanter. Je dis ça pour vous faire réaliser qu’il y a une alternative. Qu’on peut se sortir de cette dépendance au salariat qui nous rend vulnérables à chaque crise économique.
Ça fait quinze ans que je prêche dans le désert, que j’explique aux musulmans qu’internet peut être un outil formidable pour notre indépendance financière. Et à chaque crise – 2008, Covid, maintenant cette grève – je vois que j’avais raison.
L’opportunité, elle est là. Les outils existent. La communauté grandit. Il ne manque plus qu’une chose : votre décision.
Alors vous pouvez continuer à regarder les infos en stressant pour votre avenir. Ou vous pouvez prendre votre destin en main, apprendre ces compétences digitales, construire vos propres sources de revenus.
Le choix, il est entre vos mains. Mais réfléchissez vite, parce que pendant que vous hésitez, d’autres passent à l’action.
Moi j’ai fait le mien il y a quinze ans. Et alhamdulillah, je regrette rien.
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Qu’Allah vous guide vers la réussite licite et bénie !
Mohamed
